opéra

Don Giovanni

Mozart
Introduction

Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni K.527,
dramma giocoso en deux actes
en italien surtitré
LIVRET Lorenzo da Ponte
MUSIQUE Wolfgang Amadeus Mozart

 

DIRECTION MUSICALE Gerard Korsten
MISE EN SCÈNE Jean-Yves Ruf

 

CHAMBER ORCHESTRA OF EUROPE
CHŒUR DE L’OPÉRA DE DIJON

Description

 

Faut-il présenter «l’opéra des opéras», le mythe lyrique par excellence ? Cette dernière journée avant l’enfer d’un séducteur qui se jette dans une course aux plaisirs et à l’abîme avec la rage du désespoir et du blasphème a fait couler beaucoup d’encre — et pas celle de n’importe qui : Hoffmann, Kierkegaard, Wagner — sans en épuiser toutes les richesses. Mozart, en signant là l’une de ses partitions les plus extraordinaires et bouleversantes, mêlant avec une intelligence et une maîtrise confondante le drame et l’humour le plus bouffe, donnait à l’humanité un chef-d’œuvre qui n’a cessé depuis de la fasciner et de l’interroger. Chaque époque y a vu ses propres obsessions, tirant tantôt vers le tragique tantôt vers la farce un opéra qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

 

Créé d’abord à Prague en 1787, Don Giovanni est repris à Vienne l’année suivante, représentations pour lesquelles, comme le veut l’époque, Mozart remanie certains rôles en fonction des nouveaux chanteurs : il supprime l’air initial de Don Ottavio au profit d’un nouveau au premier acte, il remplace l’air de Leporello au second acte par un duo avec Zerline, ajoute un air supplémentaire pour Dona Elvira et supprime tout la dernière scène pour faire tomber le rideau sur la descente aux enfers du héros. Depuis, la coutume s’est progressivement installée de jouer un mélange des deux versions qui, si elle a le mérite de ne pas choisir entre de sublimes airs, dénature singulièrement les choix dramaturgiques de Mozart, outrant notamment les personnages de Don Ottavio et Elvira, là où le compositeur est au contraire toujours soucieux de rendre justice à la vérité dramatique de chacun des êtres qu’il met en musique.

 

C’est donc la première version, celle de Prague, sans aucun des ajouts ou suppressions de Vienne, que Jean-Yves Ruf (Agrippina en 2011) & Gerard Korsten ont choisi d’offrir à Dijon. Cette production sera également celle du grand retour en fosse du Chamber Orchestra of Europe dans Mozart, après leurs formidables prestations avec Solti et Abbado il y a maintenant plus de 10 ans…

Distribution

collaboration à la mise en scène Anaïs de Courson
CHORéGRAPHiE Caroline Marcadé
DÉCORS Laure Pichat
COSTUMES Claudia Jenatsch
ASSISTANat aux costumes Lucie Hermand
LUMIÈRES Christian Dubet
MAQUILLAGE, masques & COIFFURES Cécile Kretschmar

 

DON GIOVANNI Edwin Crossley-Mercer
LEPORELLO Josef Wagner
DONNA ANNA Diana Higbee
DON OTTAVIO Michael Smallwood
LE COMMANDEUR Timo Riihonen
DONNA ELVIRA Ruxandra Donose
ZERLINA Camille Poul
MASETTO Damien Pass

 

Chef de chant & claveciniste continuiste Yvon Repérant
Chef de chœur Mihály Zeke
PIANISTE répétiteur Maurizio Prosperi

BANDAS
Élèves du PESM ( Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique ) de Bourgogne :
Marie Leloup & Diane Bournonville,
violons 1
Jean-Francois Desrus & Valentin Mérou,
violons 2
Bérénice Lallemant & Samuel F’hima,
contrebasses
DANSEURS
Élèves du CRR ( Conservatoire à rayonnement Régional ) de Dijon :
Marie Buffet, Johanna Willig-Rosenstein,
Camille Corgeron & Alexis Gueye

 

VIDéO Thierry Aveline, CUTFX
réalisation des DéCORs Atelier Prelud & Atelier de l’Opéra de Dijon
réalisation des COSTUMEs Atelier Caraco Canezou & Atelier de l’Opéra de Dijon
CRÉATion DES SUR TITRES Thomas and Neel
éditeur des partitions Bärenreiter

 

Dates
22
Mars
20:00
Auditorium
24
Mars
15:00
Auditorium
26
Mars
20:00
Auditorium
28
Mars
20:00
Auditorium
30
Mars
20:00
Auditorium
Durée
Non renseigné