opéra

Le Nozze di Figaro

Mozart

 

Après Cosὶ fan tutte et Don Giovanni, l’Opéra de Dijon termine son cycle consacré à la trilogie Mozart / Da Ponte avec leur première collaboration — et leur premier chef-d’œuvre !

Il fallait plus que du courage à l’époque pour mettre en musique la pièce de Beaumarchais, interdite par tous les souverains d’Europe ! Car si Da Ponte en modère les propos les plus violents à l’encontre de la noblesse — et passe ainsi l’épreuve de la censure—, les situations qu’il campe, les rapports sociaux qu’il décrit, les transgressions qu’il met en scène sous couvert du travestissement et de la comédie, sont une charge non moins virulente contre l’Ancien Régime. La douce illusion d’un ordre social immuable où chacun est à sa place vacille et bascule sous les coups d’un Figaro bien décidé à s’éviter les cornes ! Et, comble dans cette société patriarcale, ce sont les femmes qui in fine mènent le jeu… Pour cette folle journée qui brasse les classes et les cœurs, pour son premier opéra italien pour la cour de Vienne, Mozart compose une musique aussi géniale dans le persiflage que dans la grâce, qui détourne elle aussi les formes et fait se subvertir les styles jusqu’à tourner les têtes et chavirer les âmes.

Les sociétés changent, mais les humains restent les mêmes : amour et position sociale, supériorité hiérarchique et tentative de séduction font toujours bon (et mauvais) ménage. La mise en scène de Richard Brunel, créée au Festival d’Aix-en-Provence en 2012, questionne avec subtilité et humour la permanence de ces rapports dans nos comportements, et nous tend, comme Mozart à l’époque, un miroir où lire nos propres faiblesses… comme nos propres vertus.

Après Wagner en ouverture de saison et Bach en mars, Thomas Bauer revient cette fois dans Mozart : ce Comte de haut vol sera notamment entouré de la Susanna de Maria Savastano et du Cherubino de Sophie Harmsen (la Dorabella de Cosὶ en 2012). Jonathan Cohen, que l’on avait pu découvrir dans Didon et Enée en 2011, nous mène de sa baguette alerte à travers les mille rebondissements de cette journée de noces et d’émancipation.

Introduction

 

Le Nozze di Figaro K. 492 (Les Noces de Figaro), opéra-bouffe en quatre actes

 

LIVRET Lorenzo da Ponte

MUSIQUE Wolfgang Amadeus Mozart

 

ORCHESTRE DIJON BOURGOGNE

CHŒUR DE L’OPÉRA DE DIJON

 

DIRECTION MUSICALE Jonathan Cohen

MISE EN SCÈNE et lumières Richard Brunel

Scénographe Chantal Thomas

Chorégraphe Mathieu Lebot-Morin

ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Matthieu Roy

DRAMATURGIE Catherine Ailloud-Nicolas

COSTUMES Axel Aust

LUMIÈRES Dominique Borrini

CHEF DE CHŒUR Mihály Menelaos Zeke

CHEF DE CHant et chef assistant Ashok Gupta

Distribution

 

LE COMTE ALMAVIVA, GRAND D’ESPAGNE Thomas Bauer
LA COMTESSE ALMAVIVA, SA FEMME Sarah Jane Brandon
SUSANNA, SA CAMÉRISTE, FIANCÉE DE FIGARO Maria-Virginia Savastano
FIGARO, VALET DE CHAMBRE DU COMTE Riccardo Novaro
CHERUBINO, PAGE DU COMTE Olivia Vermeulen
MARCELLINA, GOUVERNANTE Anna Maria Panzarella
BARTOLO, MÉDECIN Paolo Battaglia

BASILIO, MAÎTRE DE MUSIQUE Emanuele Giannino

Don Curzio Joseph Shovelton
BARBARINA, SA FILLE Magali Arnault Stanczak
ANTONIO, JARDINIER DU COMTE & ONCLE DE SUSANNA Erick Freulon

Dates
17
Mai
20:00
Grand théâtre
19
Mai
20:00
Grand théâtre
21
Mai
20:00
Grand théâtre
23
Mai
20:00
Grand théâtre
Durée
Non renseigné