Messe du couronnement
Certes, Mozart n’était pas tchèque, mais l’accueil qui lui fut toujours réservé à Prague, ville qui contrairement à Vienne couvrit de succès Les Noces de Figaro et commanda Don Giovanni au compositeur, fait de ce concert comme une avant-première des nombreux autres temps forts qui cette saison célébreront Bohême et Moravie. D’autant plus que cette célèbre Messe du Couronnement doit son nom au fait d’avoir été jouée à Prague en 1791 pour les fêtes du couronnement de Léopold 1er comme roi de Bohême. C’est pourtant des années de jeunesse du compositeur qu’elle date. Mozart est alors de retour a Salzbourg, après un douloureux et infructueux voyage à Paris où il a perdu sa mère. Salzbourg, où il se sent plus que jamais à l’étroit dans cette cour du Prince-Archevêque Colloredo avec qui les relations sont déjà plus que difficiles. Cette Messe n’en marque pas moins une évolution importante dans sa musique religieuse : le propos se fait plus éclatant et somptueux, et lorgne parfois ouvertement, vers le faste et le brillant d’un final d’opéra. Laurence Equilbey, son chœur accentus et le nouvel orchestre sur instruments d’époque qu’elle vient de former entourent cette pièce majeure d’extraits de deux raretés : le Roi Étienne de Beethoven, et Bataille et Victoire de Carl Maria von Weber qui date des années où le compositeur était directeur du Ständetheater de Prague.
INSULA ORCHESTRA | ACCENTUS
DIRECTION MUSICALE Laurence Equilbey
SOPRANO Nuria Rial
MEZZO-SOPRANO Marianne Crebassa
TÉNOR Benjamin Hulett
BARYTON-BASSE Johannes Weisser
Mozart Messe du Couronnement K. 317
I Kyrie
II Gloria
III Credo
IV Sanctus
V Benedictus
VI Agnus Dei
Beethoven Le Roi Étienne op. 117 (extraits)
Ouverture (Andante con moto - Presto)
N° 1. Chœur masculin : Ruhend von seinen Taten (Andante maestoso e con moto)
N° 2. Chœur masculin : Auf dunklem finstern Hainen wandelten (Allegro con brio)
N° 3. Marche de victoire (Feurig und stolz)
N° 4. Chœur feminin : Wo die Unschuld Blumen streute (Andante con moto all’Ongarese)
N° 6. Chœur : Eine neue strahlende Sonne (Vivace)
N° 7. Melodrame : Ihr edlen Ungarn ! ( Maestoso con moto )
N° 8a. Marche ( Moderato )
N° 9. Chœur final : Heil ! Heil unsern Enkeln
Weber Bataille et Victoire op. 44 ( Extraits )
N° 1. Introduzione
N° 3. Récitatif : Volker, verzaget nicht !
N° 4. Trio : Brüderlich
N° 6. Air : Wie auch die Hölle braust
N° 7. Tutti : Des Feindes Spott