Ô belle nuit

Solistes du Chœur de l’Opéra

Piano Maurizio Prosperi

Piano | direction musicale Mihály Menelaos Zeke

Place au Chœur de l’Opéra de Dijon et à son chef Mihály Menelaos Zeke pour cet apéro autour de cycles de lieder pour quatuor de voix et piano à quatre mains. Avec, en pièce maîtresse, deux des corpus les plus connus pour cette formation peu usitée : les Spanische Liebeslieder op. 138 de Schumann et les Liebeslieder-Walser op. 65 de Brahms. Amour et chant sont donc au programme ! Avec l’op. 138, Schumann — nous sommes en 1849, et il ne lui reste que cinq ans de créativité avant la folie — invente cette forme étrange, sorte d’opéra miniature avec prélude et intermezzo pour piano seul et une alternance de voix soliste et duos pour finir avec un quatuor en vrai final d’opéra. Brahms, intime de Schumann des 1853, connaissait sans nul doute ces pièces, dont les Liebeslieder-Walser reprennent en partie la forme générale, proposant eux aussi en guise de final une pièce particulièrement remarquable, un Zum Schluss («Pour conclure», expression très schumannienne !) sur un texte de Goethe qui sonne comme un adieu shakespearien du poète : « Maintenant, vous les Muses, assez… »

Schumann | Brahms Mélodies, airs, ensembles d’opéras
et quatuors | Pièces à deux et quatre mains