JAKUB JOZEF ORLINSKI

• Dans l’attente des nouvelles annonces gouvernementales, l’Opéra de Dijon est contraint d’annuler ce concert. Informations

Il y a chez Jakub Józef Orliński quelque chose du phénomène. Celui d’abord d’une ébouriffante prestation vocale et physique dans une Erismena de Cavalli dirigée par Leonardo García Alarcón au festival d’Aix-en-Provence en 2017. Puis quelques jours plus tard celui d’un direct radio sur France Musique avec un air du Giustino de Vivaldi dont la capsule vidéo atteindra les plus de deux millions de vues. Enfin celui — qui rend possible tous les autres — d’une voix d’une agilité, d’une aisance, d’une homogénéité, et d’une puissance tout à fait exceptionnelle dans ce registre périlleux et difficile du contre-ténor. À trente ans, Jakub Józef Orliński nous donne la mesure de la nouvelle génération d’artistes, une génération attachée à la tradition, mais qui cherche à lui donner un nouveau souffle, avec la fraîcheur, la vigueur, l’enthousiasme et l’élan d’un nouveau et audacieux regard sur l’art et le monde. Avec ce récital, c’est donc à l’enchantement d’un monde à naître — alors que doucement se prépare le printemps — que vous invitent les sortilèges de la voix.